La Star Academy du PS : pour Dominique, tapez 911 ; pour Ségolène, tapez 118 218 ; pour Laurent, tapez #.
Deux heures de débat télévisé, c’était long à tenir. Les trois candidats à l’investiture socialiste répondaient aux questions des journalistes de la chaîne parlementaire. Ca devait être un événement, tant les candidats ont négocié jusqu’à la couleur des lampes du plateau. D’ailleurs, celles-ci n’avaient aucune originalité. Les pupitres étaient en bois beige, un peu lumineux, mais sans charme. Aucun ne sait osé à s’asseoir, pourtant la Ségolène avait bataillé ferme contre, mais c’est le Dominique qui a gagné, et a savouré sa victoire…debout !
Voilà pour l’essentiel.
Sinon, rien de grandiloquent.
Ségolène Royal a enrichi ses démonstrations par des exemples concrets, la plupart régionaux. Au moment précis où une lumière auréolé sa tête, Ségolène a fait une proposition pour laquelle on peut difficilement être contre : un syndicalisme de masse et la primauté du contrat sur la loi. Elle s’est néanmoins illustrée par sa maladresse dans l’argumentation, appuyant trop souvent ses mots pour les prononcer clairement, ce qui a rendu son discours pour le moins torrentueux. Ce qui ne l’empêche pas d’apparaître sympathique.
Son programme : l’ordre juste et le retour à l’emploi de 3 millions de français pour dégager 34 milliards d’excédent. Brillant.
Dominique Strauss Kahn quant à lui s’est illustré et sacrément démarqué de ses concurrents. Dominique semble bien maîtriser le discours économique en le rendant accessible à tous. Son verbe assuré le place comme un interlocuteur efficace. Malheureusement, il est de gauche. Malheureusement, j’ai pas retenu grand-chose de ce qu’il a dit.
Son programme : plus de croissance résoudra tous les problèmes.
Et puis, comme dans tout dîner, il en fallait un ! Laurent, le défendeur des stock-options et de Maastricht, s’est posé en gauchiste gauchisant. A gauche toute : ou plutôt, plantez-vous dans le décor. C’est d’ailleurs ce qu’il a fait, il s’est posé dans le décor, souriant peu, sans aucune énergie, ses yeux noirs de boutons de chemises figés. Un Mao piqué par la mouche Tsé.
Son programme : re nationaliser tout, augmenter le smic, augmenter les impôts, investir dans tout, surtout ce qui fait perdre de l’argent et tout ira bien, comme tout allait bien dans la Corée du Nord de Kim Il Sung ( Père de Kim Il Song).
Quel rapport ?
Aucun.
C’est juste une transition vers le prochain article….faut bien parler de quelque chose d’intéressant !